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La santé à tous les âges de la vie
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Petite enfance, inégalités, ville.
Mise en ligne des supports des communications au colloque du 24 mai 2018, à Angers
« La France fait partie des pays où les inégalités sociales de mortalité et de santé (ISS) sont les plus élevées en
Europe occidentale et celles-ci n’ont eu aucune tendance à régresser ces dernières années ». Ce constat, dressé lors
des journées d’étude 2015-16 de la DREES (Direction de la recherche, de l’évaluation et des statistiques), interpelle
et oblige à (ré)agir. Ces inégalités, installées dès 6 ans, persistent tout au long de la vie. C’est pourquoi des
études de plus en plus nombreuses soulignent l’intérêt d’agir sur les inégalités sociales de santé de façon précoce,
dès le plus jeune âge.
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Le vieillissement de la population entraîne une hausse des dépenses de santé
liées aux affections de longue durée
De 2011 à 2016, les dépenses présentées au remboursement des personnes bénéficiant du
dispositif des affections de longue durée (ALD) augmentent de 3,8 % par an en moyenne. La croissance de la population
et son vieillissement y contribuent à hauteur de 2,1 points. Le cumul d’affections de longue durée induit, lui, une
hausse de 0,6 point par an.
Les autres facteurs d’évolution des dépenses associées aux ALD (épidémiologie, évolution des prix, etc.) entraînent
globalement une hausse de 1,6 point en moyenne par an, dont 1,2 point traduit une hausse de la part des personnes en
ALD au sein de chaque tranche d’âge
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Le diagnostic territorial, un outil de structuration de la politique locale
dédiée aux aidant
En 2014, la CNSA a cofinancé – au titre du soutien aux études et actions innovantes - un
projet de structuration départementale de l’aide aux aidants (PDF, 3,18 Mo, nouvelle fenêtre), porté par l’UDAF 49 en
partenariat avec le département de Maine-et-Loire. Ce projet a donné lieu à la production d’un guide méthodologique et
de modélisation de la démarche, publié en 2017.
Ce guide est un kit méthodologique qui vise à accompagner les porteurs – associations, conseils départementaux, ARS –
dans leur démarche de structuration territoriale. Il présente les étapes possibles et les écueils à éviter dans la
conception, la mise en œuvre et l’évaluation d’un dispositif de structuration de l’aide aux aidants.
Il propose des repères, des orientations et des pistes d’actions aux professionnels de structures sociales et
médico-sociales pour soutenir les aidants dans le cadre de leurs missions et en cohérence avec le projet personnalisé
et le projet de vie de la personne aidée.
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Pratiques professionnelles
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Développer les fonctions exécutivesde la petite enfance à l'âge
adulte
Un nombre croissant d’études scientifiques montrent l’importance des fonctions
exécutives dans le développement et les apprentissages de l’individu, et ce, de la petite enfance à l’âge adulte. Les
fonctions exécutives représentent un ensemble de processus cognitifs permettant de réguler intentionnellement les
pensées et les actions vers l’atteinte d’un but. Elles jouent donc un rôle clé dans le développement, à la fois,
langagier, cognitif et social de la personne.
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Refonder les politiques de prévention et de promotion de la
santé
Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) recommande, dans cet avis,
une refonte et une clarification du financement des politiques de prévention et de promotion de la santé. Elle suggère
également une évolution de la rémunération des professionnels de santé impliqués dans la prévention.
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Avis relatif à la place des offreurs de soins dans la
prévention
Haut Conseil de la santé publique
Ce avis doit être diffusé dans sa totalité, sans ajout ni modification relatif à la place des offreurs de soins dans la
prévention Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a reçu une saisine conjointe de la Direction générale
de la santé (DGS) et de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) en date du 30 juin 2017 concernant la place
des offreurs de soins dans la prévention.
La loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé (LMSS) renforce dans son titre 1er la
prévention et la promotion de la santé. La stratégie nationale de santé (SNS) 2018-2022 a confirmé la promotion de la
santé et la prévention comme premier axe de cette stratégie. Une politique volontariste de prévention a été engagée,
avec la publication en mars 2018 du Plan national de santé publique (PNSP) décliné en différentes mesures dont 25
mesures phares.
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Stratégie pour la santé et le bien-être de l’homme dans la Région européenne de
l’OMS
Santé 2020 considère que le genre est un important déterminant de la santé ; l’adoption
par la soixante-sixième session du Comité régional de l’OMS pour l’Europe (CR66), en 2016, de la Stratégie pour la
santé et le bien-être de la femme dans la Région européenne de l’OMS (document EUR/RC66/14) dans la résolution
EUR/RC66/R8 a été une importante étape de la mise en œuvre de politiques tenant compte des différences entre les sexes.
À présent, cette démarche de prise en considération du genre et les efforts visant à améliorer l’égalité entre les
sexes dans le domaine de la santé sont poussés plus loin avec ce projet de stratégie pour la santé et le bien-être de
l’homme dans la Région. Ce projet incorpore les commentaires des États membres sur les moutures antérieures et est
soumis au CR68 pour examen et approbation
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L’enseignement de l’éthique en santé publique : où en sommes-nous et où
allons-nous?
Le présent document est un résumé d’un article original intitulé Ethics education in
public health: Where are we now and where are we going? qui présente les résultats d’une revue de la littérature
portant sur l’état de l’enseignement de l’éthique en santé publique (ESP) dans les programmes et les écoles de santé
publique. Ce résumé, produit par le Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé
(CCNPPS), avait à l’origine pour but d’offrir aux lecteurs francophones un accès facile aux renseignements clés
contenus dans l’article original en anglais
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RQTH : encore une simplification pour les MDPH et les personnes
handicapées
Un décret du 5 octobre simplifie la procédure de reconnaissance de la qualité de
travailleur handicapé (RQTH) et améliore l'information des bénéficiaires de l'obligation d'emploi. Dans le
prolongement du récent rapport d'Adrien Taquet et de Jean-François Serres "Plus simple la vie - 113 propositions pour
améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap" (voir notre article ci-dessous du 29 mai 2018), un
décret du 5 octobre 2018 simplifie ...
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Santé, perte d’autonomie : impacts financiers du vieillissement – Mutualité
française
Avec cette deuxième édition de Place de la santé – L’Observatoire, la Mutualité
Française poursuit sa démarche d’éclairage et d’analyse. Une nouvelle fois, il s’agit d’être à l’initiative, pour
porter dans le débat les préoccupations des Français. Après les aides auditives, les prothèses dentaires et les
équipements optiques, la focale s’élargit aux restes à charge les plus lourds et aux coûts de la perte d’autonomie. Les
chiffres agrégés sont inédits : ils montrent que ni la prise en charge des affections de longue durée par la Sécurité
sociale ni la réforme du "RAC zéro" n’empêchent la survenance de restes à charge importants pour nos concitoyens,
notamment les plus âgés et les plus fragiles. Cette fragilité peut être le fait de la perte d’autonomie.
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Alimentation favorable à la santé
Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) plénier a adopté à l'unanimité, en septembre
2018, l'avis n°81, Alimentation favorable à la santé. La problématique retenue est la suivante : qu'est-ce qu'une
alimentation favorable à la santé et comment l'assurer pour tous ?
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L’accès du plus grand nombre à la pratique d’activités physiques et sportives
34 millions de personnes en France déclarent pratiquer une activité physique et sportive (APS) au moins une fois par
semaine en 2010. Augmenter de trois millions (soit 10 %), le nombre de pratiquantes et pratiquants d’ici à 2024, en
visant tous les publics sur tous les territoires, telle est l’ambition affichée par le Président de la
République, qui ouvre la saisine gouvernementale déclenchant cet avis.
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Diagnostiquer et prévenir le saturnisme avant 18 ans
Ce document est destiné aux professionnels de santé au contact des jeunes enfants et des
femmes enceintes mais aussi de certains apprentis exposés au plomb dans le cadre de leur formation. Il décrit les
principales expositions à risque de saturnisme, les effets du plomb sur la santé, les signes cliniques et les critères
environnementaux conduisant à prescrire une plombémie et donne des conseils pour le prévenir.
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Améliorer la coordination des soins dans le domaine de la santé
mentale
Dans la prise en charge des patients souffrant de troubles mentaux, la coordination
entre les médecins généralistes et les autres acteurs de soins (psychiatres, psychologues, infirmiers, etc.) est
insuffisamment développée. Pour promouvoir une évolution des pratiques, la HAS publie un guide proposant différents
outils; les professionnels peuvent les mobiliser isolément ou combiner les uns avec les autres en fonction de leurs
besoins, de leurs contraintes et du niveau de développement de la coordination sur leur territoire d’exercice.
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Coordination entre le médecin généraliste et les différents acteurs de soins
dans la prise en charge des patients adultes souffrant de troubles mentaux – états des lieux, repères et outils pour
une amélioration
Le médecin généraliste est un acteur majeur de la prise en charge des troubles mentaux.
Il participe à la détection et au traitement des troubles et accompagne les patients dans le cadre d’une prise en
charge globale.
On constate en France une coordination insuffisamment développée entre le médecin généraliste et les professionnels
spécialisés en psychiatrie et santé mentale notamment. Cette situation peut aboutir à des ruptures de soins,
susceptibles d’avoir des conséquences importantes pour le patient, tant sur le plan psychiatrique que
somatique....
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Patient, client, usager, un nouveau statut dans le handicap psychique
?
Nicolas Marquis est docteur en sociologie, chargé de cours en sociologie à l’université
Saint-Louis Bruxelles (USL-B). Il est chercheur au Centre d anthropologie, sociologie, psychologie études et recherches
(CASPER) de l’USL-B, et Marie Curie Fellow au Centre de recherche, médecine, sciences, santé, santé mentale, société
(CERMES3) de l’université Paris-Descartes. Il est également l’auteur, avec Luc Van Campenhoudt, du Cours de sociologie
(Dunod, 2014).
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Etat des lieux national 2018 des CLSM
Centre national de ressources et d’appui aux conseils locaux de santé mentale, Centre
collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale –CCOMS,
Roelandt Jean-Luc
Le Centre National de Ressources et d’Appui aux CLSM, porté par le Centre collaborateur de l’organisation mondiale de
santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS) et soutenu par le Commissariat Général à l’Egalité des
Territoire ainsi que par le Ministère des solidarités et de la santé, publie l’édition 2018 de l’état des lieux des
Conseils Locaux de Santé Mentale (CLSM) de France.
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Accès et qualité des soins
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Déploiement des communautés professionnelles territoriales de santé
L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) publie un rapport sur "Le déploiement
des communautés professionnelles territoriales de santé". Celles-ci sont l'un des outils clés de la restructuration des
soins de proximité, qui est au cœur de la "Stratégie de transformation du système de santé", présentée par Emmanuel
Macron il y a quelques jours (voir notre article ci-dessous du 18 septembre 2018). Les communautés professionnelles
territoriales de santé (CPTS) doivent notamment contribuer à faire disparaître l'exercice isolé que le chef de l'Etat a
qualifié d'"aberration".
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La moitié des rendez-vous sont obtenus en 2 jours chez le généraliste, en 52 jours chez
l’ophtalmologiste
Un rendez-vous sur deux avec un médecin généraliste est obtenu en moins de deux jours,
selon l’enquête sur les délais d’attente en matière d’accès aux soins réalisée par la DREES, auprès de 40 000
personnes. Pour certaines spécialités médicales, ces délais d’attente sont de plus de deux mois. C’est en
ophtalmologie, dermatologie, cardiologie, gynécologie et rhumatologie qu’ils sont les plus importants. Toutefois, les
délais sont bien moindres, quel que soit le professionnel contacté, lorsque la demande de rendez-vous est liée à
l’apparition ou à l’aggravation de symptômes. Ainsi, chez le médecin généraliste, la moitié des prises de contact
aboutissent à un rendez-vous dans la journée en cas d’apparition ou d’aggravation de symptômes, contre 6 jours pour un
contrôle périodique.
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