Être aidant familial : quelles sont les conséquences?

 

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Quels types d’aidants familiaux fournissent le plus d’heures et de types de soins? Lesquels sont les plus susceptibles de subir diverses conséquences liées à leurs responsabilités? Cet article compare les différents types d’aidants familiaux selon le lien qui les unit à leur bénéficiaire principal. • En 2012, 8 millions de Canadiens, soit 28 % de la population âgée de 15 ans et plus, ont fourni des soins à un proche ayant un problème de santé de longue durée, une incapacité ou des problèmes liés au vieillissement. • Parmi ces aidants familiaux, 39 % aidaient principalement leur père ou leur mère, 8 % aidaient leur conjoint et 5 % aidaient leur enfant. Les autres (48 %) fournissaient des soins à d’autres membres de la famille ou à des amis. • Parmi les aidants « réguliers », soit ceux qui y consacraient au moins deux heures par semaine, 38 % de ceux qui aidaient leur enfant, 34 % de ceux qui aidaient leur conjoint et 21 % de ceux qui aidaient leurs parents ont rapporté s’être sentis déprimés. Ceux qui s’occupaient d’un conjoint ou d’un enfant rapportaient aussi plus d’ennuis de santé et de troubles psychologiques, principalement en raison de l’intensité des soins fournis. • Chez les aidants réguliers, 28 % de ceux qui aidaient un enfant et 20 % de ceux qui aidaient leur conjoint ont éprouvé des difficultés financières en raison de leurs responsabilités. Cette proportion était de 7 % chez ceux qui aidaient régulièrement leurs parents. • En 2012, 30 % des aidants à un enfant avaient reçu de l’aide financière des gouvernements, par rapport à 14 % des aidants à un conjoint et à 5 % des aidants à un parent. Cependant, 52 % des aidants à un enfant, 42 % des aidants à un conjoint et 28 % des aidants à un parent auraient souhaité recevoir plus d’aide qu’ils n’en ont reçu