L'expertise à l'épreuve de la démocratie

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La légitimité de l’action publique repose-t-elle sur une expertise transparente, impartiale et plurielle ? Ou suppose-t-elle (aussi) que les citoyens contribuent effectivement à la définition d’options possibles en amont de la décision ?

Plus de huit Français sur dix jugent « utile à indispensable » l’information et la consultation directe des citoyens en amont des décisions publiques, selon un sondage TNS Sofres. Pour 44% d’entre eux, il s’agit même du premier moyen d’améliorer le fonctionnement de la démocratie, avant la lutte contre l’influence des lobbies ou des conflits d’intérêts. Sivens, Bure, Notre-Dame-des-Landes… en témoignent. Ce n’est pas tant la décision qui est en cause que l’expertise préalable et le processus d’élaboration qui y ont conduit, souvent considérés comme partiaux et non transparents. La consultation est-elle pour autant un passage obligé ? Quel processus en amont de la décision publique garantit, sinon, sa légitimité et son acceptabilité sociale ?

 

 

 

 

 

 

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